non-canaques

Première apparition dans le Monde Diplomatique en février 1989 dans l'article Comment sortir d'une économie de comptoir ?, par José Tissier.

L’économie coloniale repose, pour sa part, sur trois piliers : • l’élevage, qui ne représente plus une activité importante (moins de 2 % du produit intérieur brut en 1983 pour l’ensemble de l’agriculture), mais joue un rôle idéologique stratégique en légitimant l’occupation par des non-Canaques de terres revendiquées ; • le nickel, qui demeure un atout important (20 % des réserves mondiales, 10 % du PIB en 1983, 80 % des exportations pour une valeur de 1 129 millions de francs en 1986, 3 000 emplois), malgré la concurrence et les fluctuations des cours ; • l’import-export, devenu le secteur le plus rentable dans la mesure où quelques familles en contrôlent la quasi-totalité.