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Première apparition dans le Monde Diplomatique en septembre 1973 dans l'article La contestation du clergé remet en question le rôle des Eglises, par Virgilio Delemos.

En janvier 1973, pour la première fois devant un tribunal militaire portugais, quatre évêques se présentèrent comme témoins des prêtres Sampaio et Melo : Mgr Eurico Dias Nogueira, considéré comme pro-gouvernemental, ancien évêque de Vila-Cabral, et qui a fini par être « déplacé » à Sa-da-Bandeira (Angola), loin du théâtre des opérations de la guérilla, car il était soupçonné par le régime d’être en bons termes avec le FRELIMO : Mgr Altino Santana, actuel évêque de Beira ; Mgr Felix Niza Ribeiro, évêque du diocèse de Tete au moment des massacres de Mukumbura et « déplacé » depuis à Vila-Joao-Belo, dans le sud du pays ; enfin Mgr Vieira Pinto, évêque de Nampula.