narinda

Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 1991 dans l'article Le nouvel ordre régional sud-africain, par Philippe Leymarie.

C’est pourtant la Madagascar indépendante, celle de la première République du président Tsiranana, qui devait offrir à l’Afrique du Sud son premier partenaire pour un « dialogue » pourtant condamné à la quasi-unanimité par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) : après la fermeture du canal de Suez, en 1967, et alors que la « route du Cap » et ses riverains retrouvaient un intérêt stratégique, le chef de l’Etat malgache acceptait l’ouverture d’une ligne aérienne régulière avec l’Afrique du Sud, invitait les touristes de ce pays à venir constater sur place les mérites d’une coexistence raciale bien comprise, recevait des ministres sud-africains et envisageait de conclure avec Pretoria un accord pour un grand projet portuaire dans la baie de Narinda, sur la côte ouest.