mortifiés
Première apparition dans le Monde Diplomatique en décembre 1970 dans l'article La Calabre à bout de patience, par Brigitte Friang.
La « mafia politique » Lorsque l’on fait remarquer aux Reggiens que ce n’est pas sérieux, que l’on ne met pas une ville à feu et à sang pour une simple question de prééminence administrative, ils vous rétorquent que la patience a des limites, qu’ils en ont assez d’être systématiquement étranglés, bafoués, mortifiés – eux qui, comme tous les gens pauvres de la Méditerranée, ne peuvent s’assumer que dans ce qu’ils estiment leur honneur, – spoliés par ce qu’ils nomment une « mafia politique ».