mortaza
Première apparition dans le Monde Diplomatique en juillet 1983 dans l'article Iran un régime au bord du vide, par André Mabon.
Mais une œuvre du philosophe assassiné en 1979, pourtant célébré officiellement comme un grand penseur de la révolution islamique, Mortaza Motahhari, est interdite : il s’agit d’un livre sur l’économie où l’auteur déclare que les traités juridiques traditionnels ne suffisent pas pour analyser les phénomènes économiques modernes et préconise le recours aux concepts forgés par Marx et des savants occidentaux… De même l’œuvre de Shari’ati, qui fut un des facteurs primordiaux d’éveil à l’islam révolutionnaire, est lentement étouffée par des interdictions de réédition en raison des critiques qu’il porte contre le clergé.