monnaire

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juin 1992 dans l'article Au nom de l'orthodoxie monétaire, par Bernard Cassen.

Quant au « noyau dur » de Maastricht, la décision d’avancer à marche forcée et de manière irréversible vers l’union économique et monétaire (UEM) et la monnaire unique avant la fin du siècle, il consacre le primat de la rationalité financière sur toutes les autres (sociale, culturelle, écologique) (3), en confiant la gestion de la politique monétaire de la Communauté à un aréopage de gouverneurs de la future Banque centrale européenne, totalement indépendant du politique, c’est-à-dire, en fait, de l’expression démocratique des citoyens.