mohurram
Première apparition dans le Monde Diplomatique en octobre 1985 dans l'article Un héritage exorbitant, par Anita Desaï.
Chaque année, à Mohurram, quand les musulmans promenaient les tazias à travers la ville, des agents de police armés de bâtons surgissaient de partout, suants sous l’effet du sentiment de leur responsabilité et de la tension croissante, et bien décidés à empêcher les processions d’approcher trop des temples, des troupeaux de vaches errantes ou des groupes de citoyens bariolés qui, à grand renfort de poudres de couleurs et de seaux d’eau colorée, célébraient de leur côté la fête de Holi — car, malheureusement, elle tombait souvent le jour de l’anniversaire de la mort du Prophète.