minera

Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 1973 dans l'article Impérialisme, péronisme et révolution, par Alain Labrousse.

Quant à Peron, on peut avancer l’hypothèse selon laquelle il représenterait, d’une part une alliance de classe rassemblant des secteurs de la grande bourgeoisie argentine désireux de renégocier avec l’impérialisme américain les conditions de la dépendance, et pour ce faire de s’allier avec les impérialismes européens, en particulier l’italien et l’allemand, qui occupent une place exceptionnellement importante, et éventuellement avec les capitaux soviétiques, qui contrôlent certains secteurs comme la production d’aluminium à travers des entreprises comme Minera Alumine, gérées par des administrateurs proches du parti communiste – et, d’autre part, ce que l’on ne saurait appeler la « bourgeoisie nationale » argentine, – car s’il est vrai que ces secteurs représentent 70 % du capital argentin, ils sont formés d’une foule de petites et de moyennes entreprises sans pouvoir économique réel, dépendent étroitement des monopoles, en particulier du point de vue technologique, et surtout ne manifestent aucune volonté politique de combattre l’hégémonie de l’impérialisme.

Six autres apparitions

D'autres articles du Monde Diplomatique qui contiennent ce mot :

  1. La lutte pour l'indépendance du Sahara espagnol, par Stephen Carrington
  2. Les principaux groupes financiers, par James F. Petras
  3. Les mineurs boliviens et le marché mondial de l'étain, par Yvon Le Bot
  4. Heurs et malheurs de la communauté japonaise, par Isabelle Lausent-Herrera
  5. Main basse sur le Mexique, par Jaime Aviles
  6. Peter Watkins filme la Commune, par Philippe Lafosse