micro-artisans
Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 1995 dans l'article Les Mourides entre utopie et capitalisme, par Sophie Bava & Danielle Bleitrach.
Touba, relatif îlot de prospérité dans un Sénégal en déliquescence, vit des sommes considérables que reçoivent les marabouts de leurs talibés : les contributions des salariés, de gros commerçants, mais surtout d’une masse de petites gens, de micro-artisans, de boutiquiers, ou même de vendeurs ambulants de statuettes africaines ou de lunettes de soleil dans les pays d’immigration, parfois lointaine, jusqu’en Europe ou aux États-Unis.