messengers

Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 1983 dans l'article Le jazz, gardien de la conscience, par Cornel West.

Malgré le bref ascendant des artistes « cool », tels Miles Davis (à ses débuts) et John Lewis, chez les Noirs, ou Chet Baker et David Brubeck, chez les Blancs, l’inspiration des blues spirituals afro-américains (toujours bien vivante dans l’éternel groupe de Count Basie) a fait rapidement surface dans les sons de Charles Mingus, de Ray Charles et des Jazz Messengers d’Art Blakey, avec leur « bebop » "hard", qui tous menaient à l’ère du « soul » et du « funk ».