melmoth
Première apparition dans le Monde Diplomatique en août 2012 dans l'article Victor Hugo peintre, par Gilles Lapouge.
A ces souvenirs s’ajoutera la lecture des romans « noirs, gothiques et terrifiants » qui ont clos le siècle des Lumières : dès 1764, Le Château d’Otrante de Horace Walpole, puis Le Moine de Matthew Gregory Lewis et, plus tard, en 1820, Melmoth, l’homme errant, du révérend Maturin — châteaux et nuits… Le puissant livre qu’Annie Le Brun signe pour présenter l’exposition ouvre dans la vie du poète comme dans ses écrits les escaliers dérobés qui conduisent Hugo vers les ombres, depuis les premières années jusqu’aux ultimes moments, quand le poète se jette « dans l’immensité de l’obscur, en quête d’une énergie noire qu’il voit partout à l’œuvre, aussi bien dans l’homme que dans l’univers (3) ».