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Première apparition dans le Monde Diplomatique en octobre 1992 dans l'article Les voies incertaines de la coopération franco-africaine, par Philippe Leymarie.
Tout comme ont subsisté les traits qui ont marqué, de tout temps, la politique africaine de la Ve République : • une diplomatie personnelle et secrète, voire familiale, illustrée par le « système Foccart », puis par la nomination du propre fils du président Mitterrand comme conseiller aux affaires africaines de l’Elysée (7) ; des sommets franco-africains ou francophones doublant ceux de l’Organisation de l’unité africaine ; • des centres publics de décision éclatés, une multitude de « cellules africaines » : l’Elysée, la défense, la coopération, le Quai d’Orsay, le Trésor… avec chacun sa culture, sa politique, et des contradictions dont ont su jouer les dirigeants africains les plus habiles (8) ; • la propension aux « affaires » (comme le scandale de Carrefour du développement), aux intermédiaires ; la toile secrète de la franc-maçonnerie ; le recours, dans certains cas, à d’ahurissants conseillers occultes (Bob Denard, devenu vice-roi des Comores ; le colonel Mansion, tout-puissant en Centrafrique ; Amadou Cissé, le « marabout de Kérékou » au Bénin…) ; le rôle envahissant des « services », comme la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), qui avait soutenu l’ex-président tchadien Hissène Habré et a « accompagné » l’arrivée au pouvoir à N’Djamena de son successeur, M.
Cinq autres apparitions
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