mamorangua

Première apparition dans le Monde Diplomatique en janvier 1966 dans l'article Les Guaranis : longtemps persécutés et exploités ils bénéficient aujourd'hui de la protection des autorités s'ils le désirent, par Léon Cadogan.

» Les mouvements rythmés de la danse (j’ai assisté moi-même à une danse chiripa), le chant du chef, la musique des maracas, les chants tristes des femmes repris en mesure avec leurs « takwapu » (sorte de baguette de chef d’orchestre), exercent une hypnose sur l’esprit : « Les facultés d’analyse se dissolvent en une sensation de bien-être », et, pour le Guaranis, le sauvent des abus que lui et ses ancêtres ont subi depuis plus de quatre siècles, au profit d’une extase mystique : « Il abandonne la réalité ambiante », et son esprit se transporte vers l’Okavusu Mamorangua, la demeure des dieux.