macaronique
Première apparition dans le Monde Diplomatique en septembre 2016 dans l'article Traduire Shakespeare, par Jean-Michel Déprats.
À ce foisonnant vocabulaire shakespearien s’ajoutent les innombrables néologismes, les passages en français (souvent macaronique (5)), les emprunts au latin, à l’espagnol, à l’italien, à l’irlandais, à l’écossais, au gallois… Sans parler du riche vocabulaire des activités humaines : droit, justice, commerce, guerre, héraldique, fauconnerie… Comment transmettre les singularités de cette langue quasi rabelaisienne dans une langue dont le respect de la logique, la physique propre, l’impérieuse syntaxe, la raideur prosodique, les strictes exigences grammaticales veulent endiguer le jaillissement métaphorique ?