ludens
Première apparition dans le Monde Diplomatique en juillet 1973 dans l'article Une nouvelle vision en profondeur, par Ruben Bareiro-Saguier.
Julio Cortazar, l’un des principaux représentants du nouveau roman latino-américain, parle de quelques aspects de cette nouvelle conception : « La réalité authentique dépasse de beaucoup « le contexte socio-historique et politique » ; la réalité c’est autant moi que sept cents millions de Chinois, qu’un dentiste péruvien et que la population de l’Amérique latine, c’est-à-dire, l’homme et les hommes, chaque homme et tous les hommes, l’homme agoniste, l’homme dans la spirale de l’histoire, l’homo sapiens et l’homo faber et l’homo ludens, l’érotisme et la responsabilité sociale, le travail fécond et le loisir fécond ; et pour cette raison, une littérature digne de ce nom est celle qui a une incidence sur l’homme vu sur toutes ses facettes (et non pas seulement en tant qu’homme du tiers-monde, et pas seulement sous l’angle socio-politique) ; une littérature digne de ce nom doit l’exalter.