legato
Première apparition dans le Monde Diplomatique en août 1989 dans l'article La grande misère des musiciens, par François Goethals.
L’échantillonnage des sons, l’usage du sampler électronique, permettent en effet maintenant à quiconque de piller sur disquette le son de trompette de Miles Davis, les chœurs de l’armée rouge ou le legato d’Ivry Gitlis… Ce procédé effectivement merveilleux quand il est entre les mains de compositeurs tels que Ruichi Sakamoto, Frank Zappa ou d’autres, et qui permet de belles combinaisons sonores et des arrangements complexes inédits, est devenu dans les mains de manipulateurs non musiciens inféodés au mercantilisme un vulgaire moyen d’orner leurs litanies robotiques monotonales.