khânaqîn

Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 1970 dans l'article Le problème kurde, par Jean-Pierre Viennot.

Schématiquement ceci : 1) La reconnaissance de la réalité binationale de l’Etat irakien et de l’existence nationale du peuple kurde sur son territoire propre : le Kurdistan irakien (ou « méridional »), reconnaissance qui devra être inscrite formellement dans la Constitution de la République irakienne ; 2) La détermination administrative précise du Kurdistan irakien, c’est-à-dire du territoire où le peuple kurde constitue une majorité, qui comprend, pour les Kurdes, les liwâs et qazâs (1) suivants : liwâs de Suleïmâni, Kirkouk et Erbîl (Hewler en kurde) – qazâ de Khânaqîn, qui appartient au liwâ de Diyâlla – qazâs de Zâkho, Dohuk, Amadiyya, Aqra, Sindjâr, Cheikhân et Tell Afar, qui appartiennent au liwâ de Mossoul et formeraient, par leur réunion, un nouveau liwâ, celui de Dohuk, les trois derniers qazâs étant peuplés par une minorité religieuse kurde, les Yézidis, improprement appelés « adorateurs du diable », qui constituent une secte ésotérique et aberrante par rapport à l’Islam sunnite ; 3) L’élection au Kurdistan au suffrage universel d’une assemblée législative, de laquelle serait issu un conseil exécutif, sorte de gouvernement du Kurdistan autonome, compétent sur toute l’étendue du territoire kurde dans la gestion des affaires locales (justice, enseignement et éducation, santé, agriculture, tourisme, affaires sociales, etc.