karyan
Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 2004 dans l'article Misère et djihad au Maroc, par Selma Belaala.
Par peur de la délinquance et des salafistes locaux, les taxis collectifs refusent de desservir ce qui devient peu à peu une sorte de no man’s land ; les téméraires chauffeurs qui acceptent de faire le déplacement demandent une « prime de risque »… L’étranger de passage dans ces quartiers est déconcerté par le ressentiment lu dans le regard d’une population méfiante, peu habituée à voir des inconnus visiter leur karyan.