javellisés

Première apparition dans le Monde Diplomatique en janvier 2011 dans l'article Enfermées, vivantes, par Cathy Fourez.

Bien que la prison de Santa Martha répande une haleine aseptisée, chargée d’effluves javellisés, un goût métallique haché par les relents fétides des toilettes bouchées, des flux de transpiration qui stagnent dans les passages de transition, une masse, donc, capiteuse qui chagrine les sens et s’accroche aux vêtements, on y respire aussi un air métissé, mais surtout gourmand, de petits bonheurs culinaires élaborés avec l’argent gagné en prison ou remis par les proches.