instituttionnelle

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juin 1978 dans l'article Des déchirures profondes au sein de la junte, par Rodrigo Gonzalez Torres.

C’est ainsi qu’il met fin à l’état de siège, remplacé par « un état d’urgence » presque équivalent (12) ; il libère des prisonniers « politiques », mais seulement ceux qui ont été condamnés par des tribunaux militaires, excluant la plupart des personnes arrêtées en 1977 et 1978 sous l’accusation de délits de droit commun (13) ; il annonce son intention de lever l’auto-censure imposée aux médias, mais après avoir éliminé la presque totalité des moyens de communication de l’opposition, et tout en se réservant de faire appel à d’autres ressources légales pour les bâillonner ; il promet de faire plébisciter en 1979 une nouvelle Constitution, mais ce sera celle qui est en cours d’élaboration par la Commission constitutionnelle qu’il a mise en place, et dont le contenu se trouve déjà, pour l’essentiel, dans les actes constitutionnels ; il précise le calendrier fixé pour la normalisation instituttionnelle, mais maintient la désignation arbitraire des membres du nouveau pouvoir législatif.