indélogeables
Première apparition dans le Monde Diplomatique en octobre 1981 dans l'article Le nouvel imbroglio comorien, par Philippe Leymarie.
L’Etat n’a d’ailleurs dû sa survie qu’à des abandons successifs de souveraineté : la garde présidentielle, les transports, sont aux mains des hommes de « Bob Dénard », qui semblent indélogeables ; l’armée est encadrée et équipée par la France ; la quasi-totalité de l’import-export est concentrée dans quelques mains, à commencer par celles du président Ahmed Abdallah lui-même, détenteur du monopole de l’importation de riz depuis une vingtaine d’années (sauf durant la parenthèse « soilihiste »), qui passe pour une des principales fortunes du sud-ouest de l’océan Indien (2).