guillermaz

Première apparition dans le Monde Diplomatique en février 1976 dans l'article La Chine populaire et la foi, par Jean Cardonnel.

La nécessité de faire du pays une puissance industrialisée, d’augmenter le niveau de vie, les facilités d’existence des centaines de millions de Chinois, ne peuvent pas ne pas entraîner de nouvelles formes d’économisme, c’est-à-dire de la technique, du cortège d’experts, de spécialistes au poste de commande, Il est très révélateur que le général Guillermaz, qui connaît si bien la Chine populaire, introduise sans crier gare, au milieu de ses critiques à l’égard du dernier livre d’Han Suyin, un mot chargé du présupposé le plus contestable : il s’agit des lacunes de Mao Tse-toung, plus précisément de son ignorance des lois de l’économie.