guaguanco
Première apparition dans le Monde Diplomatique en décembre 1994 dans l'article Au Venezuela, la culture comme arme politique, par Françoise Barthélémy.
Près de dix ans plus tard, la chanteuse Soledad Bravo, dont le père, sorti des prisons franquistes, était un républicain espagnol exilé, et qui, elle aussi, s’est imprégnée de l’air des rues de Catia, interprète, dans son troisième disque, des auteurs et des poètes espagnols et latino-américains tels que Rafael Alberti, Miguel Hernandez, Anibal Nazoa, Leon Felipe, Mario Benedetti, Cesar Vallejo, Paco Ibanez, Federico Garcia Lorca, Daniel Viglietti, Angel Parra, Juan Carlos Nunez… « Aujourd’hui, après m’être cantonnée moi-même, à tort peut-être, dans un certain répertoire révolutionnaire, je cède à ce que j’ai toujours adoré : la salsa, le boléro, le son, le guaguanco, tout ce qui se danse, comme les chansons de mon ami Tite Curet Alonso, le compositeur portoricain.