grisâtres
Première apparition dans le Monde Diplomatique en février 1958 dans l'article E.-F. Gautier et la conquête du Sahara, par Aimé Dupuy.
La réalité est bien éloignée de cette image : des lits de rivière à sec, de vagues cuvettes aux contours incertains, des recoins de dunes, où s’espacent à de grands intervalles des touffes grisâtres ; dans ce paysage, paître est un exercice ambulatoire, le chameau fait 50 mètres entre chaque bouchée… Le chameau a singulièrement pâti de cette légende ; toutefois il s’en est bien vengé, avec une façon propre de protester contre les traitements déraisonnables : « … Quand il est à bout, il s’arrête brusquement, comme un moteur en panne d’essence, il s’accroupit et il meurt, avec beaucoup de dignité et un air de penser à autre chose : il a un peu le masque d’un pince-sans-rire qui est en train de jouer à son propriétaire une bonne farce définitive… » Et c’est pourtant avec une toute petite troupe de méharistes ( trois compagnies de soixante-dix hommes chacune) que le commandant, puis colonel, Laperrine, au printemps de 1903, put aller paisiblement du Sud algérien aux portes du Soudan et en revenir de même ; pousser plus loin en 1904 ; enfin, dans l’été de 1905, qu’un de ses officiers put traverser quatre fois le désert dans deux directions différentes, celle du Niger et celle du Tchad.
11 autres apparitions
D'autres articles du Monde Diplomatique qui contiennent ce mot :
- Entre l'intégration et la décolonisation, par Robert Gauthier
- Ecrire en français au Québec, par Vincent Nadeau
- La faute gestionnaire, par Claude Julien
- Bidonvilles et trafic de drogue à Tanger, par Hubert Prolongeau
- En traversant la France à pied, par Christian de Brie
- En roue libre sur les routes d'Afrique, par Christian de Brie
- Ce qui tue l'Université française, par Pierre Jourde
- Quand la finance prend le monde en otage, par Frédéric Lordon
- « Apocalypse » ou l’histoire malmenée, par Lionel Richard
- Vale, un groupe brésilien implanté sur cinq continents, par Philippe Revelli
- La face cachée du miracle portugais, par Mickaël Correia