grillparzer
Première apparition dans le Monde Diplomatique en août 1979 dans l'article Exilés ou déportés d'une culture, par Jacques Borel.
Il est le réfugié même : fasciné par le théâtre yiddish, et ne sachant pas le yiddish ; né à Prague, y passant sa vie, et sachant mal le tchèque ; tenté par le sionisme et hésitant devant lui : sa langue, comme malgré lui, tout nourri qu’il est de Grillparzer, est l’allemand, et il ne s’éprouve pas citoyen de l’empire des Habsbourg ni même tout à fait, malgré la langue, les affinités électives, le frère en littérature de Kleist, du chant germanique.