grainetier
Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 2015 dans l'article 1945, la politique au village, par Roger Vailland.
Vers 1936, ils commencèrent à prendre conscience que le poulet qu’ils vendaient vingt francs au coquetier était revendu cinquante francs à Paris ou à Londres ; le grainetier canadien ou roumain une fois payé, ils ne gagnaient guère que deux ou trois francs par poulet ; tout le bénéfice allait aux coquetiers — parce qu’ils avaient disposé des capitaux nécessaires pour construire les frigorifiques, organiser les transports rapides, faire de la publicité, etc.