gomorra

Première apparition dans le Monde Diplomatique en septembre 2012 dans l'article Palmes d’or au crible, par Serge Regourd.

Mais c’est quasiment l’ensemble des récompenses qui saluent l’engagement : le Grand Prix revient au film de Matteo Garrone, Gomorra, transposition du best-seller de Roberto Saviano, chronique glacée des failles béantes de l’Etat de droit au cœur de la belle Europe démocratique ; Benicio Del Toro reçoit le Prix d’interprétation pour son incarnation du « Che » dans le film de Steven Soderbergh ; le Prix du jury couronne Il Divo, de Paolo Sorrentino, évocation du règne de Giulio Andreotti, figure symbolique de la Démocratie chrétienne italienne, au pouvoir pendant plus de vingt ans jusqu’au début des années 1990 et à son procès pour ses liens avec Cosa Nostra ; le Prix du scénario consacre Le Silence de Lorna, des frères Dardenne, qui poursuivent leur exploration de l’humiliation sociale sur fond d’immigration et d’exploitation mafieuse.