girum

Première apparition dans le Monde Diplomatique en août 2006 dans l'article Guy Debord, l’irrécupérable, par Guy Scarpetta.

Car même s’il s’agissait, pour lui, de détruire ce code de l’intérieur (en brisant toute fascination spectatrice, en dissociant systématiquement l’image et le son, en affirmant le primat de la pensée sur le « visuel », le plus souvent ramené à des images documentaires ou à des plans détournés), il n’en reste pas moins que les films de Debord (et par-dessus tout ce chef-d’œuvre qu’est In girum imus nocte et consumimur igni) représentent une tentative inouïe de projeter du côté de la conscience (historique et subjective) un art en principe voué à l’évacuer.