gibraltarienne
Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 1966 dans l'article Entre l'intégration et la décolonisation, par Robert Gauthier.
Quiconque n’avait pas le goût de poursuivre à pied son chemin n’avait que l’embarras du choix : entre une vieille patache à moteur brimbalante, honorée du nom d’« autobus international », des taxis noirs à bandes bleues dotés de deux plaques d’immatriculation, l’une espagnole, l’autre gibraltarienne, ou encore de curieuses petites calèches, d’origine maltaise dit-on, pimpantes et tintinnabulantes avec leurs sonnailles, leurs rideaux protège-soleil, leurs caissons jaunes et leurs roues vermillon.