ghina

Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 1977 dans l'article Un centre de rayonnement vers les autres métropoles musulmanes, par Simon Jargy.

La plus lointaine de l’époque, Cordoue, héritera de ces mêmes traditions des Mawsilli, puisqu’un disciple d’Ishaq venu de Bagdad, Ziryab, transplantera sur les bords du Guadalquivir, à partir de 882, l’art du Ghina et du luth classiques (oud) : art qui se fonde sur des structures mélodiques et rythmiques formant un modèle-type, le Maqam, système modal dont se réclame encore aujourd’hui l’ensemble des musiques savantes des pays arabes et islamiques.