fuyants
Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 2005 dans l'article Splendeur du blasphème, par Guy Scarpetta.
La disparition de la femme aimée confronte le personnage à l’inéluctabilité de sa propre mort, les souvenirs deviennent fuyants, évanescents, les temporalités se télescopent, les rêves ont la même consistance que la réalité, la tentation de la fuite au désert est surmontée, l’histoire finit par rattraper la tragédie privée (c’est le motif, trouvé dans un livre de Tolstoï, du chardon écrasé, en Tchétchénie, par les chevaux des troupes russes, et qui l’est désormais par les chars de l’armée de M.