friedländler

Première apparition dans le Monde Diplomatique en mars 1983 dans l'article « Parsifal » : les noces de la mort et du kitsch, par Christian Zimmer.

Or, ces noces de la mort et de l’esprit kitsch, nous n’en ignorons pas la saveur : Saul Friedländler explique très bien, dans Reflets du Nazisme (1), qu’elles sont non seulement à l’origine du « frisson esthétique » propre à l’idéologie nazie, mais qu’elles traduisent de plus les fondements mêmes de cette idéologie, à savoir le « va-et-vient constant entre… l’enchantement du Vendredi Saint et le Crépuscule des Dieux », la double aspiration vertigineuse à la tyrannie et au chaos.