friedensgrenze

Première apparition dans le Monde Diplomatique en mars 1965 dans l'article Protégée par des tabous, une minorité agissante y cultive les germes d'une politique de revendications territoriales, par Georges Penchenier.

La propagande officielle s’est dépensée sans relâche pour convaincre la population que la ligne Oder-Neisse était la « Friedensgrenze », la frontière de la paix (13), entendant par-là que la reconnaissance sans arrière-pensée de cette frontière mettait un point final à la millénaire querelle entre Germains et Slaves, et qu’après un « Drang noch Osten » qui les avait conduits, tantôt sous la bannière des chevaliers teutoniques, tantôt sous celle de la Prusse, des landes du Brandebourg aux falaises estoniennes, les Allemands, en définitive, se retrouvaient aujourd’hui à leur point de départ et que c’était bien.