fixatrices

Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 2006 dans l'article Ce riche savoir-faire des paysans du Sud, par Marc Dufumier.

D’un point de vue technique, les solutions prioritaires doivent associer les cultures combinant diverses espèces et variétés, complémentaires dans l’espace et dans le temps, de façon notamment à : – intercepter au mieux les rayons solaires et transformer ainsi le maximum d’énergie lumineuse en calories alimentaires, par la voie de la photosynthèse ; – produire des protéines par la fixation de l’azote de l’air, grâce aux légumineuses avec lesquelles des bactéries fixatrices peuvent vivre en symbiose ; – favoriser l’exploration maximale des sols par les racines et les transferts verticaux de minéraux vers la surface, via la production de biomasse aérienne, la chute des feuilles et leur décomposition dans la couche arable ; – assurer une couverture végétale maximale des terrains, et les protéger ainsi de l’agressivité des agents d’érosion (pluies tropicales, eaux de ruissellement, vents violents, etc.