fitzgéraldien
Première apparition dans le Monde Diplomatique en septembre 1977 dans l'article La nécrose d'un genre, par Noëlle de Chambrun.
Aux « vilains » (à propos desquels il est intéressant de noter qu’ils constituent le prolétariat de l’avion) s’oppose un éventail de silhouettes plus ou moins neutres ; tout d’abord Olivia de Havilland, qui consacre de beaux restes à un rôle de milliardaire protectrice de jeunes talents (jamais autant d’hommages rendus en si peu de temps à l’initiative privée en matière d’art, au mécénat) et Joseph Cotten, donateur également, qui renoue avec elle une idylle vieille de trente ans, tous deux égarés dans un rétro fitzgéraldien qui détonne désagréablement ; puis Christopher Lee, mari trompé à peine pathétique, et Jack Lemmon, qui s’essouffle dans un rôle de capitaine courageux que Charlton Heston a dû vraisemblablement refuser.