favélisée

Première apparition dans le Monde Diplomatique en janvier 1995 dans l'article Forces armées contre « favelas », par Gilles de Staal.

Parmi les victimes, on constate une croissance impressionnante de la tranche d’âge des jeunes de quinze à vingt-neuf ans, noirs ou métis, vivant en zone « favélisée » ou semi-« favélisée », qui constituent plus de 75 % des victimes… Si l’on prend comme critère la couleur de la peau, dans la zone sud de Rio, où se concentre la population à hauts revenus, essentiellement blanche, et « cible privilégiée » du banditisme, 67 % des victimes d’homicides sont noires ou métisses… Ainsi, alors que la sécurité des classes blanches et aisées s’améliore considérablement, c’est l’aggravation de l’insécurité des jeunes des favelas, pourtant désignés comme agents principaux de la criminalité, qui se révèle extrêmement alarmante (4).