engoncent
Première apparition dans le Monde Diplomatique en juin 1995 dans l'article Dans la nasse de Sarajevo, par François Maspero.
Tout les sépare de la population : ils portent l’uniforme — casques bleus où sont enfouis les visages, gilets pare-balles où s’engoncent les corps ; ne circulant qu’en blindés, ils vivent retranchés dans leurs cantonnements ; ils ont leurs magasins, leurs restaurants et de l’argent à y dépenser ; bien entendu, ils peuvent quitter la zone, par l’aéroport quand les vols fonctionnent, ou par la route, aux check-points qui leur sont réservés ainsi qu’aux convois humanitaires parcimonieusement admis par les assiégeants.