emyrne

Première apparition dans le Monde Diplomatique en février 1972 dans l'article Madagascar à l'approche d'une succession qui s'annonce difficile, par François Partant.

Il semble surtout qu’il n’avait guère le choix : la construction d’une économie nationale aurait nécessairement entraîné une épreuve de force avec les compagnies françaises qui monopolisent le commerce extérieur du pays (Marseillaise, Lyonnaise, Emyrne et Coroi), avec les planteurs étrangers (tabac, manioc, riz, vanille, café…), avec les seuls industriels existants (rizeries, huileries, féculeries, industrie textile…), bref, avec les puissants intérêts qui dominent l’économie de l’île, et, par voie de conséquence, avec la France elle-même, dont l’assistance financière, technique et surtout militaire est indispensable à l’Etat malgache tel qu’il a été édifié.