emmêlements

Première apparition dans le Monde Diplomatique en août 2012 dans l'article Victor Hugo peintre, par Gilles Lapouge.

Ainsi, Le Burg à la croix, magnifique dessin de 1850, a nécessité les ingrédients suivants : crayon de graphite, plume, pinceau, encre brune et glacis, lavis encre noire, fusain, crayon gras, rehauts de gouache, rehauts d’or, zones frottées, réserve, pochoirs sur papier beige collés sur toile tendue… Le recours fréquent au lavis — quand le pigment est délayé à l’eau — témoigne que Hugo est moins soucieux d’antithèses que de nuances, de paliers, de bavures, d’emmêlements et de brouillaminis.