ecuarrunari 07/1983

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juillet 1983 dans l'article Engagement politique et sociétés indiennes, par Alain Labrousse.

Elles résulteraient de l’incapacité de ces derniers, suradaptés aux conditions antérieures, de s’adapter immédiatement et automatiquement aux conditions nouvelles qui peuvent être plus contraignantes mais qui peuvent l’être aussi beaucoup moins » L’étude du mouvement Ecuarrunari en Equateur, de 1968 à 1980, et la mise en parallèle des succès remportés par cette organisation syndicale indianiste, avec les échecs rencontrés par les organisations « de classe », inspirent à Roberto Santana, chercheur marxiste chilien, des conclusions diamétralement opposées : « Une option politique ethnique a de fortes chances de s’imposer sur la scène politique de l’Equateur dans les prochaines années… Sur la voie de cette option, l’obstacle principal ne serait pas représenté par l’Etat équatorien, mais bien par les organisations syndicales et politiques appelées « de classe », dont les politiques et les pratiques, pour l’instant, visent à contrecarrer l’émergence des revendications indiennes.