dyrac

Première apparition dans le Monde Diplomatique en août 1975 dans l'article Pénétration économique et équilibres politiques, par Marcel Barang.

Le second type d’argumentation consiste à souligner certains « gestes » du gouvernement français : dès le lendemain du coup d’Etat, il gelait le prêt accordé un mois plus tôt au gouvernement royal ; il conservait le contact avec le prince Sihanouk et son entourage à Pékin par l’intermédiaire de l’ambassadeur Etienne Manac’h (3) ; il autorisait l’installation d’une mission du GRUNC à Paris ; en juillet 1971, il décidait de ne pas renvoyer d’ambassadeur à Phnom-Penh et de refuser l’agrément de l’ambassadeur de Lon Nol en France ; plus récemment, le chef de l’Etat demandait au vice-consul Dyrac de rester en place… « Nous avons pensé, nous a-t-on expliqué au ministère des affaires étrangères, que le maintien de la présence française pouvait être utile au Cambodge ; nous ne voulions pas laisser la place à d’autres et, de toute façon, notre coopération n’était pas une coopération avec le régime mais avec le Cambodge ».