draeger

Première apparition dans le Monde Diplomatique en septembre 1987 dans l'article La dure sanction des défaillances françaises, par Philippe Messine.

Quant à Synthélabo, après avoir vendu les respirateurs Robert et Carrière à l’allemand Draeger et les stimulateurs cardiaques Telectronics à l’australien Nucleus, il ne cache pas que le biomédical ne constitue plus un axe stratégique pour lui… C’est une vraie « restructuration par le vide » qui prend fin avec la vente de la CGR… La déconfiture de l’industrie biomédicale française est d’autant plus paradoxale que cette activité présente toutes les caractéristiques des secteurs où la France est censée réussir : technologie très complexe et fort contenu scientifique, petites séries, considérations de coût relativisées par rapport aux exigences de performance (pour la santé, rien n’est trop beau ou trop cher), marché professionnel, grands acheteurs publics, on retrouve quelques-unes des spécificités des marchés militaires.