domani
Première apparition dans le Monde Diplomatique en décembre 1992 dans l'article Continuité et verdeur du cinéma italien, par Christian Zimmer.
Ces deux films historiques sont pourtant fort différents : si Benvenuti adopte résolument le style pictural — mais la peinture monumentale a ici une fonction d’oppression, d’écrasement, et nullement de décoration, — Claudio Bondi montre, vis-à-vis de l’histoire, ce nouveau type de rapports, plus léger, plus désinvolte, dont le jeune cinéma transalpin nous a déjà donné l’exemple (Domani domani, de Daniel Luchetti) : plus de vedettes, plus de laborieuses reconstitutions, large usage du décor naturel et du son direct.