directa
Première apparition dans le Monde Diplomatique en novembre 1984 dans l'article Le retour en force des régimes civils, par Françoise Barthélémy.
Ainsi le général Joao Baptista Figueiredo, dernier héritier du système autoritaire que connaît le Brésil depuis vingt ans et dont l’évolution se caractérisait par une « ouverture » motivée par une quantité de raisons (1), n’avait pas prévu que le mécanisme apparemment sans failles selon lequel il présiderait au choix de son successeur se détraquerait après qu’il eut refusé l’élection directe aux présidentielles — les « directa ja » — réclamée dans la rue par des millions de manifestants, Une situation tout à fait nouvelle s’est créée, au début du mois de juillet 1984, avec l’alliance entre un détachement du Parti démocrate social (PDS, officialiste) et le Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB, opposition de centre gauche composée d un large éventail de tendances).