diabolisables

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juillet 2008 dans l'article Un vent mauvais souffle en Italie, par Geraldina Colotti.

En investissant de l’argent pour conserver en l’état des camps tziganes délabrés sans poser la question plus globalement, on a fini par institutionnaliser le ghetto et par perpétuer des stéréotypes culturels facilement diabolisables : d’où l’apparition d’un statut de bouc émissaire, qui remet en cause la longue relation existant entre l’Italie et 70 % de ses Roms et de ses Sintis, ainsi que le gigantesque échange culturel entre eux.