dhofor

Première apparition dans le Monde Diplomatique en décembre 1976 dans l'article L'éveil des riverains, par Philippe Leymarie.

) du président Lee Kuan-yew vient d’être exclu de l’Internationale social-démocrate, en raison des sévices que sa police fait subir aux opposants ; — EN INDONESIE, où le régime du président Suharto n’a dû sa survie qu’à la liquidation physique de plusieurs centaines de milliers de sympathisants communistes, la corruption a atteint de telles proportions que les plus hautes autorités religieuses — pourtant favorables dans le passé à l’élimination de l’exprésident Soekarno — ont demandé le départ du chef de l’Etat ; — A TIMOR, la « pacification » engagée à la suite de l’invasion de l’île par les forces armées indonésiennes se heurte à la vive résistance du FRETILIN, qui n’a nullement disparu, notamment dons le sud de l’île, qu’il contrôle en grande partie ; — EN THAILANDE, la violence même de la répression a eu pour effet de rejeter vers les maquis « rouges » des étudiants et des militants démocrates, accroissant ainsi l’insécurité dans les zones frontières avec le Laos et le Cambodge (2) ; — EN IRAN, « pays des milles et une prisons », le régime de fer imposé par le chah rend pour le moment toute évolution démocratique improbable, mais la présence dans un avenir proche de plus de cent mille « conseillers » et techniciens américains ou européens pourrait donner un nouveau souffle aux nationalistes radicaux (3) ; Dans le sultanat d’OMAN, la corruption et la spéculation entraînent des tensions sociales nouvelles, alors que l’Etat consacre 40% de son budget aux dépenses militaires afin de se doter d’une armée capable de contenir définitivement la poussée des guérilleros du Front de libération du Dhofor.