déboulonne

Première apparition dans le Monde Diplomatique en juillet 1996 dans l'article Un art ancré dans l'histoire, par Jean-Christophe Bailly.

Cette langue, il me semble qu’on peut en faire remonter les prémices jusqu’à Georg Büchner (1813-1837), qui, avec Woyzeck, déboulonne la statue du théâtre idéal et laisse venir sur scène le petit vent intimant du récit solitaire, inventant le langage de ceux qui n’ont rien, de ceux qui ne savent pas, mais qu’une pression intérieure contraint à parler.