craquez

Première apparition dans le Monde Diplomatique en août 1995 dans l'article Violences de l'idéologie publicitaire, par François Brune.

Message parfaitement compris par une lycéenne qui écrivait : « A la télévision, heureusement, il y a la publicité pour nous simplifier la vie »… Cette philosophie, hautement idéaliste, se complète de traits maintes fois dénoncés, mais plus que jamais présents : l’éternelle célébration du nouveau (qui disqualifie ipso facto tout passé), la pseudo-libération des désirs (aussitôt asservis à la pulsion d’achat), l’appel au consensus terrorisant (ralliez-vous à l’événement-produit : il est votre époque), la déraison conviviale (allons, craquez, rejoignez l’euphorie collective) et, plus généralement, la vampirisation de tous les thèmes à la mode de la vie sociale, culturelle ou politique (2).