constanta

Première apparition dans le Monde Diplomatique en mars 1990 dans l'article Après la compromission, séduire à nouveau, par Edith Lhomel.

De même que sa lettre du 6 janvier 1990 rédigée au nom du synode orthodoxe (publiée sans commentaire par le Figaro du 17 janvier 1990), dans laquelle il se félicitait du renouveau que l’Eglise allait connaître « après des décennies d’esclavage infligées par la dictature de Ceausescu », regrettant au passage — mais sans plus d’explications — que « certains d’entre nous n’aient pas toujours eu le courage des martyrs et n’aient pas reconnu publiquement la douleur cachée et les souffrances du peuple roumain » … Il ajoutait encore : « Nous regrettons que pour beaucoup de réalisations positives de lEglise il ait fallu payer le tribut des louanges obligatoires et artificielles adressées au dictateur »… Par-delà cette ultime tentative infructueuse pour se blanchir lui-même et d’autres métropolites, tels celui d’Alba-Iulia, qui dut aussi démissionner, ou ceux de Constanta, d’Oradea et de Cluj, déclarés « souffrants » depuis lors, la lettre officialise l’annulation par le synode de « toutes les sanctions et interdits que la dictature lui avait imposé d’appliquer à des desservants ou à des Eglises pour des raisons politiques ».