condominiale

Première apparition dans le Monde Diplomatique en avril 1980 dans l'article Les Nouvelles-Hébrides du condominium à l'indépendance, par Charles Zorgbibe.

Séquelle de l’ère coloniale, expression d’une société figée, maintenant dans une situation anachronique, la communauté mélanésienne, l’institution condominiale ne connaîtra guère de novation (sauf avec l’accord du 28 mai 1940, signé par l’ambassadeur de France en Grande-Bretagne et le secrétaire au Foreign Office, qui donne aux hauts commissaires le pouvoir de prendre des règlements « pour assurer la sécurité publique et la défense générale », et modifie ainsi l’article 7 du protocole de 1914 qui fixait les limites du pouvoir réglementaire conjoint) jusqu’à l’irruption du mouvement de décolonisation en Océanie.